Bonjour,
Je suis en train de modéliser un batiment à usage d'habitation r+25 avec 2 sous sols, ds robot 2012, le sol est argileux et on a choisi de faire une fondation sur pieux.
Le modèle créé est ds module coque de robot, comment je présente mes appuis? et comment je considère les pieux?
Merci de me dire comment se fait les pieux ds robot pour que je puisse traiter ma fondation
Les pieux se modélisent généralement en 3D (structures de type Portique spacial, ou Etude d'une Coque) par des éléments barres verticaux, sur lesquelles vous allez appliquer des sections correspondant à la section de vos pieux.
Ensuite pour modéliser le sol : Cela se fait par des appuis élastiques, c'est à dire des raideurs (comme des ressorts)
Pour cela 2 façon de faire :
- soit des appuis élastiques nodaux (aux noeuds). Il faut donc diviser vos barres (Edition, Diviser barres) pour que vous ayez des noeuds au long de vos pieux sur lesquels appliquer des appuis élastiques nodaux. Vous pourrez par exemple définir dans ces appuis une raideur pour les directions horizontales (X et Y) et une raideur pour la direction verticale (Z).
Ou alors des appuis avec une raideur pour les directions horizontales (X et Y) seulement pour les noeuds le long des pieux, et des appuis avec une raideur pour la direction verticale pour le noeud d'appui d'extrémité de vos pieux.
- soit des appuis élastiques répartis le long de vos pieux (Structure, Caractéristiques additionnelles, Sols élastiques pour les barres) avec des raideurs pour le z et y locaux des barres-pieux (ce qui correspond au X et Y globaux vu que les pieux sont verticaux), et avec un appui élastique nodal au noeud d'extrémité des pieux avec juste une raideur en Z.
Bonjour,
Va-t-on trouver une différence importante si on modélise directement la tête de pieu avec un appui élastique (en calculant les raideurs dans les trois directions par exemple d'après le fascicule 62) ?
Comment modélise-t-on le fait d'avoir plusieurs couches de sol avec le sol élastique ? Je suppose qu'il faut "couper" le pieu en plusieurs zones ?
Cordialement,
Oui j'imagine qu'il y aura des différences, par contre je pense que ce n'est pas possible de connaître à l'avance la valeur de ces différences de résultats, car cela dépend des valeurs des raideurs élastiques utilisées ainsi que de la géométrie.
Comme expliqué dans mon "post" précédent, pour modéliser les différentes couches de sols, "Il faut donc diviser vos barres (Edition, Diviser barres)".
Merci pour la réponse, j'imagine bien qu'il est difficile de prévoir à l'avance les résultats...
En revanche, est-ce que l'on sait si l'un des deux modèles est meilleur que l'autre en termes de résultat ?
"Meilleurs en terme de résultats" dépend des attentes de chaque calculateur, des résultats qu'on s'attend à obtenir, en se basant sur l'expérience de calculs identiques déjà effectués par le passé, mais encore faudrait-il que les calculs soient "suffisamment similaires" pour qu'on puisse se baser dessus.
Il est donc délicat de répondre à votre question, celle-ci étant toute relative.
Je précise : j'entendais par "meilleur" plus proche du comportement réel du bâtiment. Je doute toutefois que l'on dispose d'études sur ce type de sujet suffisament poussées pour pouvoir se prononcer.
Merci en tout cas pour les échanges techniques.
Autre possibilité que la poutre sur appui élastique de RSA : diviser sa barre en X barres avec un appui élastique calculé à la main -> pas de modèle non linéaire.
On peut mettre aussi des appuis non-linéaires pour simuler d'autres comportements, mais ne pas se faire d'illusions : RSA n'est pas un logiciel de calcul géotechnique point à la ligne. Donc vérifier des ordres de grandeurs et passer calcul au géotechnicien ensuite.
Bonjour,
Pour illustrer le propos : 3 exemples de gauches avec appuis nodaux, 3 à droites avec poutres sur sol élastique.
Les différences s'estompent avec la discrétisation de division des barres, surtout en tête, depuis ce que j'ai vu en 2011, avec cependant des écarts de grandeurs (noeuds tous les m) ici.
Merci pour l'illustration, je n'avais jamais fait attention à cela. On peut avoir le fichier pour voir la def des appuis?
PS : question sûrement idiote mais : votre appui nodal en tête de pieu est bien deux fois moins rigide que le reste des noeuds? (demi-pas courant)
A+
Bonjour,
oui pour l'appui de tête ( pris demi kx soit 25MN/ml, alors que les autres courants sont à 50MN/ml)
Autre possibilité: prendre des appuis nodaux centrés sur les tronçons de barre..., ce qui change la répartition des noeuds, pour avoir une valeur constante . Mais dans ce cas la tête serait un peu en console...
Je pense qu'en augmentant le maillage des appuis nodaux en partie supérieure ( la ou tout se passe), les deux approches peuvent converger.
Personnellement, je préfère faire ce genre de petit modèle, avec poutres sur sol élastique, pour déduire des raideurs équivalentes à entrer ensuite en tant qu'appuis nodaux dans un modèle global du projet.
Ci joint le fichier pour info.
Avec une discretisation tous les 0.5m on est à 43.59 pour 100kN donc pas de soucis bien juste un problème de savoir en combien on découpe les barres pour appuis nodal. Par contre, on ne sait pas en combien les barres sont découpés pour les appuis continus élastique (s'il les découpe d'ailleurs),il n'apparait pas de point de calcul quand on le demande à l'affichage.
Je suppose qu'il n'y a pas de découpage en fait car la solution est exacte (analytique)?
Bonjour,
Est ce qu'on peux modeliser les pieux par des appuis nodaux type encastrement si on cherche seulement à avoir les efforts en tete de pieux?
Merci d'avance
CDT
Merci enormement pour votre reponse, j'ai une autre question : est-t-il possible d'avoir le chargement d'une poutre ou d'une longrine sur robot ?( comme c'est le cas pour cbs). A partir de la modelisation du batiment je peux avoir que les efforts mais pas le chargement. j'espere que ma question est claire. Merci d'avance.
Non, ce sont les efforts internes des éléments que vous récupérerez dans les modules d'exécution du logiciel, et non pas les chargements.
Les chargements sont une des données d'entrée saisis sur le modèle de calcul, les efforts internes se retrouvent en tant que résultats dans ces mêmes éléments à l'issu du calcul RDM du modèle, ce sont eux qui sont transférés pour calcul du ferraillage.
Astuce : D (v) / Ds = - p donc en dérivant l'effort tranchant, tu auras le chargement .... (attention aux charges ponctuelles..)
Pourrais-je vous envoyer mon fichier robot pour m'aider à comprendre le diagramme du moment ? En effet, j'ai modélisé un bâtiment avec des longrines sous les voiles or en calculant la valeur du moment à la main je ne trouve pas le même résultat en plus le diagramme du moment n'est pas parabolique comme dans le cas d'une poutre soumise à une charge uniforme.
Si tu veux mais je ne pourrais pas répondre très vite, je suis chargé en ce moment.
Il y a plein d'autres utilisateurs, poster ton fichier de permettra surement d'avoir des explications plus rapides et plus claires.
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