Nous avons tous vu ces images de camps de réfugiés provisoires, ou qui étaient censés l'être, ces villages de tentes ou de tôles ondulées montés de bric et de broc après une catastrophe naturelle comme celle du tremblement de terre de 2010 en Haïti.
Ce provisoire qui dure dans des conditions de confort et d'hygiène minimales.
N'y a-t-il pas une autre façon de venir en aide à ces gens? Et d'une façon plus générale, de garantir un habitat digne et pourquoi pas durable à ceux qui n'en ont pas dans les pays et régions défavorisés?
Digne, cela veut dire construire en dur pour la protection contre les agressions extérieures. Mais cela a un coût et prend du temps.
C'est ce double challenge que l'ONG "New Story" a voulu relever. Après avoir utilisé des méthodes traditionnelles pour mettre à disposition des habitations provisoires, elle s'est associée à l'entreprise Icon qui réalise des imprimantes 3D pour construire des habitations, comme leur dernier modèle, la Vulcan II, qui fait appel à des matériaux de base : du ciment, du sable et de l’eau. «Lorsque je travaille dans une zone rurale haïtienne, je ne peux pas attendre la livraison de matériaux spéciaux, explique Alexandria Lafci. »
Le cabinet d’architectes Logan Architecture a conçu une maison-témoin à Austin au Texas en se servant du logiciel Revit d’Autodesk. Les ingénieurs structure, quant à eux, ont utilisé AutoCAD. Cette technologie va aider New Story à construire chaque maison en moins de 24 heures pour un coût de 3 500 euros.
New Story explore maintenant l’Amérique latine à la recherche d’un terrain et d’un partenaire local pour lancer la construction du premier village au monde imprimé en 3D, au premier trimestre 2019.
C'est la technologie de la fabrication additive qui a donné naissance à ce projet. Utilisé pour la fabrication d'objets industriels, pensez vous qu'il y ait un avenir pour la fabrication automatisée d'habitations?
Ou êtes vous sceptique sur la viabilité économique de ces tentatives? Finalement, on fabrique déjà des maisons préfabriquées depuis un certain temps, alors se servir de matériaux locaux pour fabriquer présente-t-il un intérêt suffisant pour faire oublier le coût élevé de ces imprimantes 3D et de leur mise à disposition sur site?
Ou alors... ou alors... êtes vous plutôt d'avis qu'un article publié le 1er avril sent un peu le poisson ? Car ce n'est pas la première fois qu'on nous promet d'imprimer nos maisons...
Vous y croyez vous?
Bonjour, à la réflexion, il me semble que l'impression 3D des habitations peut apporter un plus lorsqu'on utilise les matériaux disponibles sur place parce que sinon, apporter des éléments préfabriqués en usine me parait plus adapté.
Qu'en pensez vous?
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